Le hasard n’existe pas…

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Il y a des moments dans notre vie, plusieurs, parfois nombreux, durant lesquels nous ne savons pas où nous allons, quels choix faire, pourquoi tel événement arrive et telle rencontre survient ? Et puis un jour, lorsque la dernière pièce du puzzle apparaît et que nous avons pris assez de recul, on comprend… On saisit le sens des choses, la puissance des signes, la magie des rendez-vous… On découvre émerveillé le magnifique canevas tissé pour nous. Je vous raconte aujourd’hui comment l’Univers a rendu mon rêve possible et pourquoi je ne croirai plus jamais au hasard.

Tout commence en septembre 2015 lors d’un échange avec Marie-Cécile Nicolet, somatothérapeute. En plein questionnement sur la suite à donner à ma vie professionnelle, je lui confie donc mes inquiétudes sur la viabilité de mon activité de rédactrice et, au-delà, mes envies d’écrire davantage sur des thèmes chers à mon cœur, tels que le bien-être, le développement personnel, la spiritualité, ceux que j’aborderais dans mon blog alors en préparation. Dans le courant de la conversation, Marie-Cécile me demande si je connais le magazine Inexploré, son créateur Stéphane Allix et son rédacteur en chef Sébastien Lilli. Je lui réponds que non, je ne connais ni l’un ni les autres. En partant, elle m’offre le dernier numéro en me disant « tu as quelque chose à faire avec ce magazine. Garde-le, je te le donne. » En le feuilletant, je découvre la promotion du livre « Le test » de Stéphane Allix. Le thème m’attire. Je l’achète, le dévore et demande une interview. Il accepte et je rencontre cet homme formidable à Paris, en novembre 2015. Il sera le premier à me parler de chamanisme. Un peu plus tard, je contacterai Sébastien Lilli afin de lui proposer d’écrire dans Inexploré. Ma demande restera sans réponse. Marie-Cécile se serait-elle trompée ? Ou est-ce simplement que Stéphane Allix a planté des graines en moi. Non, Marie-Cécile ne s’était pas trompée et l’arrivée de ce magazine dans ma vie s’avèrera bien plus importante que quelques graines. Je le comprendrai 30 mois plus tard, en mars dernier.

Découverte de la numérologie

En poursuivant la lecture d’Inexploré, ce nouveau puits d’information, je découvre un article passionnant sur la numérologie. Une numérologue interviewée en parle formidablement bien. Il s’agit de Lydie Castells. Nous sommes toujours au mois de septembre 2015 et le flou artistique concernant ma carrière persiste. Je me décide alors à commander mon thème, espérant qu’il me permettra d’y voir un peu plus clair. Je fais bien. Ce thème m’aide soudain à comprendre qui je suis vraiment, comment je fonctionne. Il met en avant mes qualités, mes dons, mes freins, mes paradoxes. Comble de joie, il me conforte dans le choix de mon métier de rédactrice indépendante. Mieux encore, il ouvre une porte sur mon rapport aux autres et mes capacités à guider grâce à l’écoute, la communication et l’intuition. Mon blog qui verra le jour cinq mois plus tard semble alors prendre tout son sens.

Emerveillée par ce que m’ont offert ce thème et cet échange passionnant de deux heures avec Lydie, je décide de consacrer un article à la numérologie en me basant sur mon expérience. Il est l’un des premiers à être publiés sur Béattitudes qui vient de voir le jour, en mars 2016. Convaincu par mon enthousiasme, à son tour, mon compagnon demande son thème et dans la foulée nous faisons faire celui de notre fille. Ce dernier fut essentiel pour comprendre très tôt la personnalité de notre enfant, ne pas commettre d’impair dans notre façon d’être, de communiquer et d’agir avec elle. Une belle façon de laisser s’exprimer ses aptitudes naturelles et ainsi respecter son être véritable, ses émotions, ses problématiques inconscientes.

Les mois passent et la vie continue, entre mon travail de rédactrice et la rencontre de personnes formidables qui me permettent d’alimenter mon blog et de me nourrir intérieurement. A travers ces diverses expériences thérapeutiques, chamaniques, énergétiques, je fais un véritable travail sur moi qui me permet de nettoyer, guérir, comprendre, grandir, me rapprocher chaque jour un peu plus de mon être véritable, me reconnecter avec mon Cœur. Je découvre la pratique du Ashtanga yoga, fais connaissance avec mon animal de pouvoir, m’initie à la magie du chamanisme, au pouvoir de la méditation, à la puissance du Reiki. Le monde subtil des énergies s’ouvre soudain à moi, me laissant deviner ses infinies possibilités de révélations, de transformations et de guérisons…

J’ai un rêve…

Depuis toujours j’ai un rêve : écrire un livre mais jamais au fil des années, je ne suis parvenue à trouver suffisamment d’intérêt pour le début d’une histoire. Début 2017 pourtant, ou devrais-je dire « enfin », l’envie se fait de plus en plus précise d’écrire un livre de développement personnel. Un ouvrage qui serait une sorte de cheminement à travers les différentes méthodes et thérapies expérimentées depuis 8 ans. En mars de la même année, je viens de lire « Et tu trouveras le trésor qui dort en toi » de Laurent Gounelle que j’avais trouvé intimement très inspirant mais aussi fort intéressant dans son approche du développement personnel. Je viens de publier un article sur le livre de cet auteur et cherche sur son site internet un contact, une adresse afin de lui écrire.

L’Univers m’offre alors bien mieux que cela…

En navigant sur le site de Laurent Gounelle le jeudi 30 mars, je découvre qu’il sera en conférence et séance dédicaces à Autun le samedi 1er avril. Sans blague ! Il serait là dans deux jours, à une heure de chez moi. Je n’en reviens pas de cette synchronicité. Je me rends donc à la librairie « la Promesse de l’Aube », armée de mon caméscope. J’assiste à la conférence et à la séance dédicace complète. J’attends que tout le monde soit parti et je lui demande deux choses : s’il accepte une interview filmée et s’il a des conseils à me donner pour être éditée. Il répond favorablement à mes deux requêtes. Quel plaisir d’échanger avec cet homme d’une gentillesse et d’une bienveillance rares. Concernant les éditions, il a deux conseils à me donner. Le premier : peaufiner le début du livre, le rendre remarquable car les éditeurs parcourent rarement plus de quelques pages avant de rendre leur verdict. Le deuxième : avoir un contact car, sans cela, mon manuscrit risque de terminer sa course, noyé dans la multitude et de ne jamais croiser un regard… Je prends note.

Dans le même mois j’avais pris rendez-vous avec Fabienne, une médium basée sur Dijon dont une amie m’avait dit beaucoup de bien. Parmi les informations transmises, il était question d’un rassemblement prochain qui serait très bénéfique pour moi.

Message chamanique…

Quelques jours plus tard, fin avril 2017, dans la fraîcheur d’un printemps paresseux, je vis bien un rassemblement : mon premier festival chamanique. Dans cette formidable aventure humaine, un soin devait me marquer plus que les autres. Assise au milieu d’un cercle constitué d’une centaine de participants, j’écoute les sages paroles d’un chaman mexicain qui nous explique que la réalité est ailleurs et que nous sommes ici, sur terre, pour vivre un rêve. Qu’il nous faut donc trouver le nôtre. Alors qu’il prend à parti quelques-uns d’entre nous, son doigt me pointe soudain et, ses yeux plantés dans les miens, le chaman me lance un retentissant « Tu sueño es escribir ! » (ton rêve, c’est écrire !)

A mon retour, ragaillardie par ces paroles et l’expérience festivalière toute entière, je commence donc la rédaction de mon premier livre. J’ai déjà de nombreux éléments d’information disponibles à travers mon blog. Il me faut donc avant tout trouver la manière d’articuler l’ouvrage. La rédaction me demande trois mois à temps complet. Dès la fin du mois de juin et courant juillet j’envois donc mon manuscrit à quelques maisons d’édition spécialisées dans le bien-être, la spiritualité, le développement personnel.

Le souvenir très poignant du festival m’anime tout au long du joli mois de mai. J’avais adoré les assemblées matinales animées, emmenées, enlevées par Patrick Dacquay, deo celte, créateur et organisateur du festival. J’ai envie de connaître et de raconter aux autres l’histoire de ce chaman blanc. Notre entretien est passionnant. Il propose de me faire parvenir son livre qui vient juste de paraître aux éditions Guy Trédaniel et me confie donc l’adresse de son attachée de presse là-bas. Lorsque j’explique ma requête à cette dame, j’en profite pour lui raconter que moi-même j’écris un livre et que je serais vraiment très reconnaissante si elle pouvait me donner un contact d’éditeur au sein de la maison. Ce qu’elle fit avec beaucoup de gentillesse. Une fois mon livre terminé, j’explique donc à ce contact inespéré qui je suis, l’objectif de mon ouvrage, mon travail de rédactrice de magazine et de blogueuse, les articles déjà rédigés sur le festival chamanique, sur Patrick Dacquay et son livre. Un échange fort sympathique s’en suit, cette personne ayant elle-même participé au festival et vécu l’expérience aussi intensément que moi. Elle accepte donc de lire mon ouvrage. Quel bonheur ! Tout fait sens : les paroles de Fabienne, de Laurent Gounelle, du chaman mexicain. J’ai mon contact dans l’édition et ma présence au festival va bel et bien m’aider à mettre au monde mon livre et à vivre mon rêve.

Détours

Sauf que la vie est joueuse et passe par des chemins bien plus détournés pour nous emmener là où nous devons aller… Je ne reçus jamais aucune réponse suite à l’envoi de mon manuscrit et ce, malgré deux relances. Les mois passent. Juillet, août, septembre, octobre, novembre… m’apportant silences, réponses négatives, désillusions, doutes, frustrations… Je ne comprends plus le sens des signes que j’ai reçus. Ce peut-il que j’aie à ce point rêvé ? Que mon manque de confiance puisse autant enrayer les rouages de la vie ? Que je sois capable de me saboter ?

J’essaie de laisser passer les jours sans attendre, sans les compter, sans stresser quand j’ouvre ma boîte mail, sans sursauter lorsque je reçois un coup de fil de Paris.

Je travaille comme si de rien n’était et poursuis la rédaction de mes articles magazines quand je reçois un appel. Nous sommes le 6 décembre… Je tape frénétiquement sur mon clavier, tout en jetant un œil de temps à autre par la fenêtre. Mon téléphone portable sonne. Contact affiché : Lydie Castells. Lydie Castells ? Nos derniers échanges datent d’environ deux ans. Pourquoi m’appelle-t-elle ? Je décroche, ravie d’échanger de nouveau avec elle. Elle m’annonce alors qu’elle a rédigé un livre sur la numérologie et qu’elle vient d’être publiée. Elle m’appelle pour me demander mon adresse postale car elle souhaite me faire parvenir un exemplaire. Une manière à elle de me remercier pour l’article que j’ai écrit et fait paraître sur mon blog deux ans plus tôt. Déçue de ne pas connaître le même sort mais très heureuse pour elle et portée par son enthousiasme communicatif, je la félicite. Je lui rappelle la performance d’être publiée, sachant que les élus sont rares ( moins de 0,2% des manuscrits proposés voient le jour en librairie!) et lui explique que moi-même je cherche à décrocher le Graal. Elle s’intéresse à mon projet et, comme elle aime le style de mes articles, elle me propose de lui faire parvenir un synopsis afin de le présenter à son éditrice qu’elle doit justement rencontrer le lendemain… et que nous appellerons M. Elle me quitte en me demandant de la recontacter fin janvier si d’ici là je suis sans nouvelles.

Décembre passe, 2017 trépasse… Rien. Je commence à laisser tomber l’idée d’être éditée. Depuis le temps que mon compagnon me pousse à m’autoéditer, je commence tout doucement à accepter l’idée. Stéphane fait partie des quelques personnes qui croient profondément en moi et il a fini par me convaincre de ma légitimité à mettre seule au monde mon livre. Je décide alors de lâcher-prise et commence à me renseigner sur les logiciels de correction, les différentes plateformes de distribution, l’idée d’une couverture, les prix de vente… J’en suis là de mes réflexions, portée par un nouvel élan, tandis que je travaille sur le bouclage de deux magazines et sur mon blog. En effet, le livre de Lydie Castell me plait beaucoup. J’adore sa conception, son style et son caractère interactif. Je fais part de mes impressions à l’auteure et lui annonce ma décision de faire de son ouvrage l’un des prochains sujets de mon blog. Nous sommes le 1er février 2018 et comme elle m’avait demandé de le faire, je l’informe dans le même temps, que je suis sans nouvelle de sa maison d’édition, ni des autres d’ailleurs et que je pense très sérieusement à une autre alternative. Mon sms envoyé, je file chez une amie illustratrice afin de discuter avec elle de la couverture de mon livre. La journée passe. 19H, je m’aperçois que j’ai raté un appel de Lydie. J’écoute son message et immédiatement perçois l’excitation dans sa voix. Elle m’explique que c’est incroyable parce que je lui ai envoyé le message le matin même où elle avait rendez-vous avec son éditrice à Paris. Je précise que Lydie vit à Bordeaux. A midi, alors qu’elles déjeunaient ensemble, le téléphone de l’éditrice avait sonné. C’était urgent, elle devait répondre. Pour passer le temps, Lydie avait consulté ses messages et était tombée sur le mien. « Je lui ai tout de suite reparlé de vous. Nous avons cherché le synopsis de votre livre dans nos mails et elle l’a retrouvé. A l’heure qu’il est, elle a dû vous envoyer un mail ! C’est complètement fou cette synchronicité ! » conclut-elle. Oui, en effet, c’est complètement fou.

Je me précipite donc sur mon PC pour découvrir le mail. L’éditrice accepte de se pencher sur mon livre et me demande donc d’envoyer mon manuscrit. Je m’exécute. Nous sommes le 2 février. Les jours passent silencieux…

Aboutissement

Quelques semaines plus tard, j’envois un mail à M. afin de lui proposer de procéder à quelques modifications sur mon manuscrit. Dix minutes s’écoulent avant qu’un numéro parisien s’affiche sur mon portable. J’hésite à répondre – sûrement du call marketing ou une attachée de presse qui me propose un sujet – Dans le doute je réponds. C’est elle… Mon cœur s’emballe. Nous échangeons. Elle me pose des questions sur mon livre, mes motivations à le rédiger. Dans la conversation je glisse que je serai sur Paris la semaine qui suit pendant 2 jours (2 ans que je n’avais pas mis les pieds à Paris…) Elle me propose de nous rencontrer le mercredi 28 février. Entre-temps, si après avoir parcouru mon manuscrit, elle estime que mon livre n’a pas sa place parmi ses collections, elle s’autorise à annuler le rendez-vous. J’accepte. Nous sommes le mardi 20 février. La semaine passe sans que j’aie de nouvelle. Ni annulation, ni confirmation. Je n’y crois guère. Je ne peux m’empêcher de penser que, toute débordée qu’elle est, elle m’a sûrement oubliée. Il faudra que je me retrouve à l’intérieur de l’immense immeuble d’Eyrolles et que la standardiste m’annonce que M. m’attend pour que je réalise que j’ai bien rendez-vous avec mon destin. S’en suit un accueil chaleureux, deux heures d’entretien, un échange bienveillant, quelques compliments qui me touchent en plein cœur. C’est décidé pour elle, mon manuscrit passera en comité d’édition (une poignée de lecteurs aguerris à convaincre…) le 7 ou le 21 mars et elle appuiera mon livre. Une semaine plus tard, le 8 mars (8… mon chiffre), j’ouvre un mail de sa part, une boule dans la gorge (parce que me dis-je, si c’était bon, elle m’aurait appelée…) et découvre finalement une réponse positive.

Courant avril 2018, je reçois mon contrat d’édition, quasiment pile un an après les mots du chaman  qui résonnent encore dans ma tête, comme dans un rêve: « tu sueño es escribir… »

La morale de cette histoire ?

Il faut croire en ses rêves, mettre des choses en route dans ce sens. L’univers se charge du reste. Ne cherchez jamais à savoir ni à comprendre comment. Laissez faire. J’aime beaucoup cette métaphore de la vie :

Lorsque vous roulez la nuit, votre visibilité est seulement de quelques mètres, juste un bout de route éclairée par des phares. Vous ne voyez pas l’arrivée. Sur le reste du trajet, il y aura des virages, parfois serrés, des carrefours, de grandes lignes droites plus reposantes. Vous savez qu’au bout, il y a votre destination, vous avez confiance, sans pour autant avoir une vision d’ensemble du chemin à parcourir.

Eh bien, c’est exactement pareil pour la vie. Ne vous occupez pas de ce qui vient, ni de comment ça vient. Faites juste le premier pas.

« La foi, c’est monter la première marche même quand on ne voit pas tout l’escalier » a écrit Martin Luther King

Merci Marie-Cécile de m’avoir offert mon premier Inexploré. Ce magazine inspirant m’a permis de faire la connaissance de Stéphane Allix, de mettre un pied dans l’univers merveilleux du chamanisme. Surtout il a mis sur ma route Lydie Castells grâce à qui mon livre a pu être publié et qui m’a formée à la numérologie que je pratique aujourd’hui pour guider les autres. Oui, Marie-Cécile, j’avais vraiment « quelque chose  à faire » avec ce magazine !

Il n’y a pas de hasard, il n’y a que des rendez-vous…

 

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