La Fleur de Vie… très joli nom d’une figure que je ne connaissais pas jusqu’à ce qu’une amie m’en offre une. Plus qu’un harmonieux dessin à la dénomination charmante, la Fleur de Vie est surtout une forme géométrique sacrée, un puissant symbole que l’on retrouve depuis la nuit des temps dans le monde entier, à travers de nombreuses religions et diverses cultures, une onde de forme capable de ré-harmoniser l’énergie vibratoire de l’eau mais pas que… Lire le reste de cet article
J’ai testé
Festival International du chamanisme : j’ai fait un rêve…
Désolée, pardon, merci, je t’aime
De retour depuis quelques jours du Festival International du chamanisme, ces quatre mots forts, je tenais à les distribuer, les offrir à qui de droit.
Désolée, pardon, à toutes les personnes qui suivent {Béat}titudes. Non, je n’ai rien posté la semaine dernière mais la foudre s’est abattue sur mon petit village, me privant depuis neuf jours, des moyens modernes de communiquer avec vous. Surtout, surtout, je tenais d’avance à m’excuser car je vous avais promis des interviews relatives au Festival International du chamanisme mais il n’en sera rien. J’avais bien emporté avec moi caméscope et dictaphone mais ils sont restés cachés, bien à l’abri dans la yourte.
Lorsque je suis arrivée à Genac le premier jour, j’ai immédiatement senti un appel à vivre pleinement ces trois jours, de l’intérieur, corps et âme investis, et non de l’extérieur, regard objectif et mental en action. J’ai croisé presque simultanément un photographe puis un reporter, tous deux en quête de sujets, de personnalités à interviewer. Je me suis sentie étrangère à leur mission. Je n’étais pas là pour cela. Alors, j’ai écouté ma petite voix intérieure qui me disait : « Ne regarde pas, vis. Ne questionne pas, attends les réponses. Ne sois pas spectatrice, deviens actrice. Ne demande pas, reçois. Sois, ressens, reçois, guéris, remercie, aime. »
Et j’ai vécu… un voyage formidable. Lire le reste de cet article
aurathérapie: j’ai testé!
Je n’ai rien dit de moi à Nelly avant le soin d’ aurathérapie. Je ne voulais pas l’influencer et surtout, j’avais envie qu’elle me surprenne. Elle ne savait donc pas qu’une douleur au genou gauche, persistante depuis quelques semaines, m’avait empêchée de dormir la nuit précédente. Elle ignorait qu’une chute de vélo à 18 ans avait sensibilisé mon tibia droit, que j’avais subi une opération du col de l’utérus et que j’ai souvent mal entre les omoplates.
Pendant le soin qui dure environ 40 min, je souhaite garder les yeux ouverts pour voir comment ça se passe. Je la regarde officier. Un enchaînement de mouvements parfaitement chorégraphié. Je ne sens rien de particulier. Je comprends vite que ma démarche est inutile, tout se passe sur le plan subtil. Je décide donc d’arrêter d’être dans l’observation pour réellement vivre l’expérience.
La musique, la chaleur du poêle font rapidement leur effet. Je suis hyper détendue. Jusqu’ici Nelly bougeait ses mains au-dessus et autour de moi, sans qu’il y ait le moindre contact. Le soin avance et, à travers les vêtements, elle appuie doucement sur des points du corps. Un procédé qui finit de me relaxer totalement. C’est très agréable. Elle m’invite à m’asseoir afin de terminer la séance par le dos. La tête me tourne un peu et je me sens légèrement vaseuse. Je prends le temps de recouvrer mes esprits (c’est que l’ interview de Nelly sur l’ aurathérapie m’attend après ça !)
Un diagnostic bluffant
Confortablement installée dans son canapé, thé en mains, je lui demande de me relater mon check up « aurathérapeutique ». Je ne vais pas être déçue… Lire le reste de cet article
Mon voyage chamanique: comment j’ai guéri une mémoire
Le chamanisme m’attirait depuis longtemps. Lors de mon séjour au Pérou, j’aurais souhaité vivre un voyage chamanique. Cela ne s’est pas présenté et c’était mieux ainsi sûrement. Voyageant seule, malade, j’aurais sûrement mal vécu un nouveau périple (intérieur celui-ci), à base d’Ayahuasca. J’ai guéri des choses… différemment, dans une douleur plus consciente. Au niveau chamanisme cependant, je restais sur ma faim…
Mais la patience est mère des vertus puisque tout à fait (pas) par hasard, c’est l’interview d’une artiste pour un magazine, qui devait m’emmener là où je rêvais d’aller. Une amie commune m’avait déjà avertie qu’elle participait une fois par mois à un cercle de méditation chamanique. Vous imaginez ma curiosité et mon engouement ! L’interview terminée, je profitai d’un bon feeling, pour l’emmener sur mon domaine de prédilection : la spiritualité et, par la-même, le voyage chamanique. A ce moment là, Christine aura l’intelligence de ne pas trop m’en dire. Juste assez pour me donner envie d’essayer.
Quelques jours seulement après notre rencontre, elle me propose de l’accompagner à L’aTIPIque, à Saint-Laurent sur Saône, au prochain cercle de méditation, dont le thème « Faire mourir l’ancien et renaître au nouveau » finit de me convaincre tout à fait. Lire le reste de cet article
La flottaison, expérience intérieure
Meïsõ (méditation en japonais) est née d’une rencontre et d’une histoire d’amour entre une sophrologue, Maïté Breger et un designer, Alexandre Kournwsky.
Pendant ses études de design, lors d’un partenariat, Alexandre est amené à travailler sur les capteurs encéphalogrammes utilisés lors de séances de méditation augmentée. Il lit alors toute une série de publications sur les moyens d’augmenter les effets de la méditation et, parmi les différents outils cités, se trouve le caisson de flottaison. Pour la petite histoire, le caisson de flottaison est né aux Etats-Unis, inventé par John Cunningham Lilly dans les années 50. Ce neuropsychiatre s’était alors demandé ce qu’il se passait au niveau de la conscience lorsque celle-ci n’était troublée par aucun stimulus extérieur. Il a donc créé son premier caisson qui ressemblait davantage à un sarcophage, l’a rempli d’eau à forte concentration saline pour permettre à l’individu de flotter. Cet outil, qui n’avait absolument pas été pensé dans le but de détendre les gens, accueillait les « cobayes » du professeur qui, malgré tout, ressortaient de là, très détendus. Plus tard, le caisson de flottaison deviendra un instrument de relaxation, d’introspection, de méditation.
Alexandre met l’idée du caisson de flottaison dans un coin de sa tête.
Parallèlement Maïté rentre des Etats-Unis où elle vient d’étudier une technique qui se situe entre la sophrologie et l’hypnose, faite de visualisations et de méditations guidées, entre autres.
Quand Alexandre lui parle des caissons de flottaison, elle voit là tout de suite un outil capable de l’aider dans sa démarche de sophrologue et sa recherche de bien-être pour l’autre. Rapidement, ils partent testés le concept, déjà présent à Londres et trouvent ça tellement génial qu’ils décident de l’importer en France.
Plutôt que l’acheter, Alexandre préfère le créer lui-même. Le couple passe un an à réfléchir à la conception du caisson de flottaison, le choix du lieu, leur stratégie et un premier espace nait en mai 2015, rue Saint-Denis dans le 2ème arrondissement de Paris.
Dans cet endroit coupé du monde, très intimiste, et plus particulièrement dans le caisson de flottaison, les gens passent et vivent des expériences très personnelles, parfois très fortes. On flirte souvent avec le sommeil, parfois, comme ce fut mon cas, on se laisse emporter. C’est trop tentant car on est encore mieux que dans le plus confortable des lits. L’importante concentration saline fait qu’on flotte. Tout notre corps est porté. Il n’y a donc aucuns points de pression, aucune position inconfortable, aucun mouvement de retournement, aucune sensation de fourmillement possible. Tous les fluides circulent librement. Les micro-siestes ont de ce fait un effet très régénérant.
J’ai testé le caisson de flottaison
Entrer dans cette bulle chaude et solide m’a plu tout de suite. Lire le reste de cet article
Mon voyage initiatique au Pérou
J’ai fait un voyage au Pérou. Je le voulais initiatique, il l’a été, mais pas vraiment comme je l’entendais. En avril 2013, je suis partie seule, 15 jours. Ce n’est rien 15 jours. Rien pour ceux qui restent. Pour moi, ces deux semaines ont paru deux mois. Le temps s’étire quand on s’éloigne. Il s’allonge quand on s’arrache à nos habitudes et nos plannings bien orchestrés. Faits de hauts et de bas, ces touts petits 15 jours ont, tout simplement, changé ma vie. Lire le reste de cet article
Haptonomie ou la magie d’une communication prénatale
Nous sommes en 2013 et je suis enceinte de 3 mois. Le bébé qui grandit dans mon ventre n’est pas plus gros qu’une clé USB quand on me parle pour la première fois d’une pratique encore inconnue pour moi : l’haptonomie. L’aventure me mènera jusqu’au Docteur Véronique Cannet Charvoz qui a fait de l’haptonomie une manière de vivre son métier de médecin généraliste. Cette rencontre nous a permis, à moi et Stéphane, de nous connecter à notre enfant avant sa naissance et de préparer son arrivée. Elle m’a également fait découvrir une nouvelle vision du « prendre soin de l’autre », trop souvent absent de notre médecine moderne.
On est en novembre et je suis en reportage dans les caves d’un château bourguignon. Je suis enceinte mais ça ne se voit pas encore. C’est uniquement parce qu’au cours de la visite, le Directeur qui me reçoit, me demande si je souhaite déguster les vins du domaine, que je déclare, non sans un soupçon de regret, que cela aurait été avec grand plaisir mais que non, car je suis enceinte. Contre toute attente, il me demande comment se passe ma grossesse. Cette question, habituellement féminine, pourrait avoir été posée poliment mais non, je sens bien que la réponse l’intéresse vraiment. On échange sur le sujet car il s’avère que son épouse en a vécu sept… de grossesses ! Et, le monsieur me demande si je fais des séances d’haptonomie. Euh…. C’est-à-dire ? Parce que, voyez-vous, je ne sais pas ce que ça veut dire moi « haptonomie ». Le reportage prend alors une toute autre tournure… Cet heureux père de sept enfants, pour un bon nombre déjà élevés, est un adepte de l’haptonomie. Il m’explique qu’il s’agit d’une communication par le toucher, entre les parents et leur futur enfant. Son enthousiasme est palpable, convaincu que l’haptonomie participe à mettre au monde des personnes bien dans leurs baskets, ce qui a l’air d’être le cas de ses 7 enfants (ça en fait des baskets !) Curieuse comme je suis et sans cesse à la recherche de nouvelles expériences, vous pensez bien que je n’allais pas rater l’occasion de tester ça.
Aujourd’hui, c’est-à-dire trois ans après, je remercie ce monsieur d’avoir entrebâillé une porte que j’ouvrais largement quelques semaines plus tard en faisant connaissance avec le Docteur Véronique Cannet Chervoz.
En quoi consiste l’haptonomie prénatale ?
L’objectif de l’haptonomie prénatale est d’accompagner la femme et son compagnon pendant la grossesse et leur proposer d’écrire leur histoire à trois avant la naissance. Lire le reste de cet article
La cryothérapie : pour prendre un bon coup de froid
Cryothérapie… Quand j’ai vu ce mot dans le dépliant des soins proposés par le spa Marie de Bourgogne à l’hôtel Le Cep, j’ai immédiatement pensé à la cryogénisation. Il m’est même remonté un vieux souvenir d’enfant, celui d’un film avec Louis de Funès et d’un type effrayant coincé dans un bloc de glace. Bon, il ne m’a pas fallu longtemps pour comprendre que cryo=froid et que thérapie=thérapie. Faut pas être sorti de Saint-Cyr, là, ça va c’est dans mes cordes ! Par contre, toute curieuse que je suis, j’avais hâte de découvrir l’engin destiné à nous congeler sur place et pourtant censé nous faire du bien. Difficile à croire pour moi qui ai une sainte horreur du froid ! Surtout quand Corinne, Manager du spa, m’annonce que la température va descendre à -120° ! Hein ?! Mais on ne meurt pas à cette température ? On a du mal à s’imaginer l’effet de ces degrés Celsius venus de l’au-delà. Quoi? On se fige et on casse ? Ca m’intrigue trop, il faut que j’essaie.
Alors, c’est en petite culotte et chaussons fourrés que j’embarque. (je vous fais grâce de la photo!) Seuls les pieds sont bien protégés. Je disparais donc, avalée par la machine infernale, un caisson futuriste tout droit sorti d’un film de science-fiction. Seule ma tête dépasse. En fait, j’ai changé d’avis, laissez-moi repartir dans MON espace-temps, là où les matelas des tables de massage sont chauffés, l’huile aussi, où la musique est douce et les mains des masseuses aussi… Non, ben non. J’y suis, j’y reste. Corinne m’informe que la bête va cracher de l’azote liquide à plusieurs reprises, de plus en plus froid, pour atteindre la température de -120° donc… et que surtout, quand les vapeurs réfrigérées arriveront vers mon visage, il ne faudra surtout pas inspirer (l’objectif étant tout de même de ne pas se cramer les poumons). Vous percevez l’importance du détail, là ? Du coup, je cale ma respiration sur celle de la bête et me voilà en train de baigner dans un nuage gelé. Le temps est relatif disait Einstein… Il avait raison, j’en veux pour preuve mes 2 heures de contractions avant la péridurale ET les 3mn de cryo ! J’exagère un peu (si, si, j’aime bien en rajouter) parce que, même si c’est clair que ça caille, et qu’on claque véritablement des dents, ce n’est pas si terrible. Et puis surtout, suite à la séance, les premiers bienfaits se font ressentir immédiatement. D’abord, je suis contente que ça s’arrête, il faut bien dire ce qui est. Ensuite, la température ambiante s’apparente à une douce chaleur et, c’est indéniable je me sens bien dans mon corps et dans ma tête, détendue, un peu euphorique. Mais la cryothérapie a en plus bien d’autres avantages.
La cryothérapie, un peu plus sérieusement…
Confronté à une température hors norme et donc à une situation inhabituelle, l’organisme se met en alerte et remet en route tout un système de sécrétions hormonales (mélatonine, endorphine… d’où la sensation de bien-être et d’euphorie) qui vont être bénéfiques pour le fonctionnement du corps et qui vont relancer « la machine ». La cryothérapie est un déclencheur. Le corps fait le reste. Les atouts de cette technique sont nombreux. Si les sportifs de haut niveau s’en servent pour se remettre plus vite d’une blessure ou régénérer leurs muscles (Usain Bolt en aurait un chez lui), la cryothérapie mérite d’être utilisée de façon plus large. Ainsi, pour les personnes qui veulent récupérer du jet lag, se redynamiser, améliorer leur sommeil, soulager des problèmes d’arthrose, d’arthrite, de douleurs musculaires, la méthode a fait ses preuves.
Il y a bien entendu des contre-indications et quelques consignes à respecter mais une praticienne est là pour guider et donner le mode opératoire. Le Spa Marie de Bourgogne a d’ailleurs sélectionné le prestataire qui affiche le plus d’expérience dans le domaine paramédical. L’équipe profite ainsi d’une expertise d’accompagnement et de formation appropriée.
Alors, c’est sûr, le principe de s’enfermer dans un caisson où la température peut descendre jusqu’à -170° peut freiner les plus frileux. Et c’est vrai qu’on sort un peu du registre du bien-être pour faire la part belle à la remise en forme. Le bien-être arrive après en revanche. Je vous rassure, on supporte très bien ce voyage glacé parce qu’il s’agit d’un froid sec (et puis surtout, si moi je l’ai supporté, tout le monde peut le faire, je vous l’assure). Et franchement, le voyage sensoriel reste un moment fort.
La cryothérapie
Spa Marie de Bourgogne – Hôtel Le Cep
27 rue Maufoux – Beaune
Tel : 03 80 22 35 48
Site Web : Hotel-cep-beaune.com
Le lit de flottaison… extatique!
La plaquette annonçait : Bed Jouvence Flottaison… Un nom bizarre qu’il me tardait de concrètement comprendre. Parce que j’avais beau décortiquer, j’avoue que j’avais quand même du mal à me faire une idée précise du phénomène…
« Bed » = lit. Ok, jusqu’ici tout va bien. « Jouvence » = jeunesse, cure de jouvence. Un truc qui rajeunit ou en tout cas qui fait du bien ? Mouais pourquoi pas. Mais alors « flottaison »… En l’occurrence, je comprends bien le concept de flotter mais comment c’est possible, en vrai?
Et puis, je le vois. L’objet de ma curiosité ressemble à une imposante baignoire, longue et haute, dans laquelle est inséré un gros matelas pneumatique (je schématise évidemment). Je ne saisis toujours pas l’idée de flottaison. C’est une fois dessus que la lumière se fait à tous les étages. Allongée, toute habillée, je commence à sentir des petits jets me masser à travers le matelas. Il y a de l’eau là-dessous. Quasiment, dès le début de la séance, je m’enfonce. Le matelas rempli d’air est en train de se dégonfler (là, j’avoue que c’est bien d’être prévenue. Sinon, on peut se demander si c’est bien normal tout ça ou si on est en train de revivre la nuit tragique du 12 août 2003 au camping des Flots Bleu, quand à 1H du mat, le matelas a fait Pchhhhh avant de rendre l’âme…) Bref, ça fait partie du protocole, tout va bien. Je descends donc progressivement pour amerrir dans de l’eau chaude. Plus que les légers massages, c’est la sensation de flotter qui, en effet, me procure le plus de détente, de plaisir. Tout en étant au sec, j’ai l’impression d’être accueillie dans un cocon chaud, qui n’est pas sans rappeler le ventre de la mère, est-on tenté de dire, même si, j’ai beau me concentrer, je ne m’en souviens pas. Visiblement, mes cellules s’en souviennent, elles, et ça leur plaît. Je perds complètement la notion du temps, et m’offre le luxe d’un lâcher-prise total du corps et de l’esprit. Réunir la chaleur, la sensation de flotter et les massages, c’est très bien vu, limite extatique. Je manque de m’endormir, en tout cas, je ne suis plus tout à fait là un paquet de fois. Une expérience unique en son genre pendant laquelle, il parait que même les plus stressés (ceux qu’un simple massage laisse de marbre) se laissent enfin aller.
Toutes les bonnes choses ont une fin (les mauvaises aussi d’ailleurs, fort heureusement). Mais la machine ne nous expulse pas de son giron pour autant. Non, l’ascension se fait en douceur. Un accouchement délicieux (je me demande si on a déjà mis ces deux mots l’un à côté de l’autre ?) Je ressors d’ici comme si j’avais avalé une boîte de Sédatif PC, souriante, légèrement déphasée, trèèèèès détendue, juste bien quoi !
Je recommande. Vous raconter l’expérience, me donne même envie d’y retourner daredare !
Le Bed Jouvence Flottaison
Spa Marie de Bourgogne – Hôtel Le Cep
27 rue Maufoux – Beaune
Tel : 03 80 22 35 48
Site Web : Hotel-cep-beaune.com
Renseignez-vous : le lit de flottaison (ou lit d’enveloppement) existe certainement dans d’autres instituts français, plus près de chez vous.
Le NIA : j’ai testé!
J’avais rencontré Régine Petit sur le salon Zen à Paris et, suite à notre entretien, j’avais visionné quelques vidéos. J’étais très curieuse de tester le NIA. Pas tellement pour la technique en elle-même qui m’apparaissait comme une étrange chorégraphie, loin du modern jazz que j’affectionne depuis l’enfance, mais surtout pour essayer de comprendre ce que ressentaient ces hommes et ces femmes que j’avais vus en vidéos et qui semblaient si béats suite au cours, comme en état de grande relaxation.
Pendant l’interview de Régine, j’ai compris à quel point la respiration était au cœur de sa vie. Elle prend le temps d’inspirer et d’expirer, je veux dire, VRAIMENT inspirer et expirer. Cela ralentit le rythme des mots, apporte un état naturel de relaxation et apaise son interlocuteur (ou l’agace complètement si l’individu est branché sur 10 000 volts). Comme elle le dit très justement : « le souffle est essentiel » et nous l’oublions trop souvent. Moi-même quand je suis stressée, angoissée ou un peu tendue (même pour rien, devant un film, une émission, un événement où règne un peu de tension, un rien de suspens), j’ai l’habitude de dire : « ça y est, je suis en apnée ». Alors là, prendre le temps de respirer, surtout entre deux reportages sur Paris, je n’allais pas rater ça.
Début du cours de NIA. Je me regarde dans la glace. Sûrement le réflexe persistant de 7 ans de danse où la coordination et la posture exigent logiquement un miroir. Ici, pas de chorégraphie à retenir. On exécute les gestes de Régine en même temps qu’elle. On se perd un peu, on se mélange les pédales, on en rigole. J’observe mon reflet gesticulant et trouve quand même que c’est très moche ce que je suis en train de faire. Je suis trop concentrée sur l’exactitude des mouvements et comprends vite que ce n’est pas l’intérêt de l’exercice. Alors, progressivement, je lâche prise. Peu importe les mouvements parfois disgracieux, je décide de ne plus les voir en cessant presque toute relation avec le miroir. Je prends conscience de ce qui se passe dans mon corps et dans ma tête. Les cris, au début, c’est un peu étrange pour moi (d’autant que je n’ai jamais été adepte du « crier pour se libérer ». Non moi je me trouve ridicule quand je crie, alors je garde, j’étouffe, je tais et parfois je somatise… ) Finalement j’accepte de jouer le jeu et trouve même ça agréable. On est là pour ça, laisser aller nos émotions. Ce n’est ni de la colère, ni de la tristesse qui sortent de moi. Je me rends compte que je souris. Je ne ressens que joie, amour et gratitude. Je jette quelques coups d’œil au reflet de ma bobine et oui, il est bien là, affiché en grand, cet air béat que je voyais sur les gens des vidéos il y a quelques jours.
Je n’ai pas eu le temps de participer à l’exercice de relaxation qui ponctuait certainement agréablement cette séance. Néanmoins, je suis repartie pleine de bonnes énergies, dynamique, apaisée, heureuse et très réchauffée. En effet on bouge vraiment pendant une heure, on est essoufflé, on élimine, on se raffermit. Le NIA, c’est véritablement du sport, ça je vous le jure !
Plus d’infos et d’images avec la Vidéo de Beattitudes